Les armes de VALLENAY se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier de gueules aux deux poissons d'or, au deuxième d'azur au lion d'argent lampassé de gueules, au troisième d'azur à la tour d'argent, au quatrième de gueules aux deux fleurs de lys d'or rangées en bande ; le tout sommé d'un chef cousu de gueules chargé de deux étoiles d'argent. |
Clos Saint-Martin de Vallenay
L’ancienne Eglise Saint Martin date du 12ème siècle. Au début du siècle suivant, Vallenay devint un prieuré dépendant de l'abbaye de chanoines réguliers de Plaimpied. Au 15ème siècle, le prieuré était inclus dans l'enceinte du château des seigneurs de Vallenay, dont il subsiste, à proximité immédiate de l'église, une tour et un corps de logis.
Cette église désaffectée se compose d'une nef romane, couverte d'un plafond de bois, qui communique par une grande arcade cintrée avec les deux travées du chœur construites à la fin du 15ème siècle ou au début du 16ème siècle.
Le chœur est voûté d'ogives. Une chapelle seigneuriale a été édifiée à une époque légèrement plus tardive, côté sud, au niveau de la première travée du chœur. Cette église très simple, qui a subi de nombreuses altérations, serait de peu d'intérêt si elle n'abritait pas plusieurs décors peints, exécutés du 12ème au 17ème siècle. Sa rénovation a débuté lorsque Marie Sol de la Tour d'Auvergne a reçu, pour la restauration d'un bâtiment français, 36.000 dollars de l'association French Héritage Society qu'elle préside. Elle a alors pensé à l'église Saint -Martin et à ses peintures cachées. Elle a ainsi voulu rendre hommage à son époux qui adorait les peintures mais aussi parce qu'elle est une descendante des seigneurs de Bigny. Les pierres tombales de Philippe et de Claude de Bigny sont dans l'édifice. Mais ce fut un travail de longue haleine puisqu'il a fallu quatre années. Aujourd'hui devenue le Clos Saint-Martin, ce lieu vivant accueille désormais des expositions et des spectacles. |
L'Église Saint-Roch de Vallenay
La paroisse de Vallenay comptait autrefois trois seigneuries : Bigny, Valnay et La Roche-Verneuil. Ce dernier fief appartenait au XVIe siècle à Guillaume de la Roche, puis au XVIIIe siècle à la famille de Bonneval, ancêtres du propriétaire actuel, le comte de Jouffroy-Gonsans. Ses aïeux s'installèrent à la commanderie de Farges en 1742. |
Le Canal et La Petite Forge
Le site de « La Petite Forge » est situé sur une île entre la rivière Cher et un canal qui avait été créé pour les activités de cette industrie.
A la fin du Moyen-âge, Bigny est situé sur le territoire très boisé d'un domaine seigneurial. Le Marquis Charles de Bigny, qui est l'un des grands écuyers de François 1er, est voué à la métallurgie par une convention d'exploitation d'une forge "faisant fer par eau" en date du 7 septembre 1573. Les Marquis de Bigny, propriétaires des forges (créées sous l'administration de Colbert), font construire en amont une digue barrant le Cher afin d'alimenter le canal de dérivation en eau et faire tourner les roues à aubes.
Au XIXème siècle, les forges passèrent aux mains de la famille d'Osmond, ancêtre du duc de Maillé, propriétaire du château de Châteauneuf-sur-Cher. Le cadastre de 1820 indique que le marquis d'Osmond était propriétaire de la forge et de ce qui l'entoure, tandis que le baron Augier (descendant des seigneurs de Bigny) possédait le château et les terres voisines. Vers 1830, M. Gallicher est directeur des forges de Bigny. Son fils Louis, sorti ingénieur de Centrale en 1837 à 23 ans, vient aider son père, puis en 1839 prend la direction de l'usine. La forge était prospère à cette époque et le resta longtemps encore. En 1889, les forges s'arrêtent ; on commençait à s'apercevoir des difficultés de rentabilité (transport du charbon, concurrence, etc.). Aussitôt la population du village baisse ; 1876 : 1 443 habitants ; 1881 : 1 350 ; 1891 : 1 049 ; 1896 : 957 ; 1901 : 901 habitants. « La Petite Forge » est aujourd’hui un gite rural. |
Le Barrage et la Digue
Édifié au XIIIème siècle pour les besoins d’une manufacture de Forge, le barrage de Bigny a été utilisé jusqu’au début du XXIème siècle pour la production d’énergie hydraulique. La digue de Bigny est un ouvrage d’art ayant eu pour fonction d’alimenter en eau les forges du lieu. Elle retient les eaux du Cher pour les dévier dans un bief qui n’a plus aujourd’hui d’utilité économique. Ce bief rend toutefois quelques services aux éleveurs et aux riverains. La digue est un bel ouvrage monté en pierres de taille et appartient indiscutablement au patrimoine industriel de la région. |
Le Lavoir de Bigny |
Le Lavoir de Vallenay |
La Halle de Bigny
Cette Halle date du 16ème siècle. En 2010, le Conseil Municipal a décidé de refaire la toiture sans toucher à la structure existante. Aujourd’hui, elle a meilleure allure car le travail effectué par l’entreprise de couverture Dangeron est d’excellente facture. |